• « Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer. »
  • « Je sais bien que le plus petit élan d'amour vrai nous rapproche beaucoup plus de Dieu que toute la science que nous pouvons avoir de la création et de ses degrés. »
  • « Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit... »
  • « La vérité de la vie est dans l'impulsivité de la matière. L'esprit de l'homme est malade au milieu des concepts. »
  • « Nous ne sommes pas libres. Et le ciel peut encore nous tomber sur la tête. Et le théâtre est fait pour nous apprendre tout cela. »
  • « Il avait raison Van Gogh, on peut vivre pour l’infini, ne se satisfaire que d’infini, il y a assez d’infini sur la terre et dans les sphères pour rassasier mille grands génies. »
  • Avoir le sens de l'unité profonde des choses, c'est avoir le sens de l'anarchie, et de l'effort à faire pour réduire les choses en les ramenant à l'unité.
  • Je sais bien que le plus petit élan d'amour vrai nous rapproche beaucoup plus de Dieu que toute la science que nous pouvons avoir de la création et de ses degrés.
  • L'esprit a tendance a se délivrer du palpable afin d'arriver a ses fins
  • J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même.
  • What is important, it seems to me, is not so much to defend culture, whose existence has never kept a man from going hungry, as to extract, from what is called culture, ideas whose compelling force is identical with that of hunger.
  • Il faut que l'on comprenne que toute l'intelligence n'est qu'une vaste éventualité, et que l'on peut la perdre, non pas comme l'aliéné qui est mort, mais comme un vivant qui est dans la vie et qui en sent sur lui l'attraction et le souffle.
  • Notre théâtre ne va jamais jusqu'à se demander si ce système social et moral ne serait par hasard pas inique. Or je dis que l'état social actuel est inique et bon à détruire.
  • Ce qui différencie les païens de nous, c'est qu'à l'origine de toutes leurs croyances, il y a un terrible effort pour ne pas penser en hommes, pour garder le contact avec la création entière, c'est-à-dire avec la divinité.
  • La charité et la pitié ne sont plus de ce monde et l'Amour non plus. Et pourtant tout était basé sur l'Amour mais les hommes n'ont jamais su ce que c'était.
  • Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n'auraient jamais consenti à aller, une porte tout simplement abouchée à la réalité.
  • So long as we have failed to eliminate any of the causes of human despair, we do not have the right to try to eliminate those means by which man tries to cleanse himself of despair.
  • Written poetry is worth reading once, and then should be destroyed. Let the dead poets make way for others. Then we might even come to see that it is our veneration for what has already been created, however beautiful and valid it may be, that petrifies us.
  • There is in every madman a misunderstood genius whose idea, shining in his head, frightened people, and for whom delirium was the only solution to the strangulation that life had prepared for him.
  • And what is an authentic madman? It is a man who preferred to become mad, in the socially accepted sense of the word, rather than forfeit a certain superior idea of human honor. So society has strangled in its asylums all those it wanted to get rid of or protect itself from, because they refused to become its accomplices in certain great nastinesses. For a madman is also a man whom society did not want to hear and whom it wanted to prevent from uttering certain intolerable truths.
  • [Nietzsche’s] definition of cruelty informs Artaud’s own, declaring that all art embodies and intensifies the underlying brutalities of life to recreate the thrill of experience … Although Artaud did not formally cite Nietzsche, [their writing] contains a familiar persuasive authority, a similar exuberant phraseology, and motifs in extremis …
  • “If our life lacks a constant magic it is because we choose to observe our acts and lose ourselves in consideration of their imagined form and meaning, instead of being impelled by their force.”
mar 29 2014 ∞
apr 3 2014 +