Mais, lorsque cette abstinence est subie et mal vécue, ajoute la psychanalyste, il y a le risque de voir cette énergie contenue se déplacer vers des considérations, des compensations plus destructrices telles que la drogue ou la boulimie". "La pulsion de vie passe par la sexualité", ajoute Laura Gélin, psychanalyste. "Ne pas parvenir à créer de lien charnel avec un ou une partenaire peut avoir pour conséquence de se couper de son corps."

je réponds au dernier internaute : il ne faut pas trop tenir compte des réponses neutres ou apparemment lisses. Ca peut très bien cachée une réalité intérieure beaucoup plus agitée et inavouable. Certainement y aller pas à pas, « pied à pied » comme dit Dom Juan, pour conquérir l’autre sans qu’il ne s’en aperçoive car pas étouffé par la culpabilité de son comportement. Ce que je crois, c’est que lorsque le désir est là, et c’est bien cela qu’il faut arriver à faire naître et grandir, il pulvérise tout sur son passage : ses croyances, sa volonté, les représentations des choses. Il entraîne, avec douleur et enchantement, sur les vagues du mystère de l’autre….et de soi. Cette simplicité, véritablement liante et totalement surprenante, peut tout à fait se nourrir de non-dits, d’implicite, d’énergie non verbale… Les regards et l’humour en seraient même un ciment très puissant. Ce genre de douce folie mérite bien un peu de créativité, non ?