Une saison en enfer
- "Un soir, j'ai assis la beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée."
- "Je parvins à faire s'évanour dans mon esprit toute l'espérance humaine. (...) Et le printemps m'a apporté l'afreux rire de l'idiot."
- "La charité est cette clef. - Cette inspiration prouve que j'ai rêvé!"
Mauvais sang
- "La main à plume vaut la main à charrue."
- "Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j'ai vécu partout."
- "Même, quelle langue parlais-je?"
- "Qu'étais au siècle dernier: je ne me retrouve qu'aujourd'hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert - le peuple, comme on dit, la raison; la nation et la science."
- "La science, la nouvelle noblesse! Le progrès. Le monde marche! Pourquoi ne tournerait-il pas?"
- "Le sang païen revient! L'esprit est proche, pourquoi Christ ne m'aide-t-il pas, en donnantà mon âme noblesse et liberté. Hélads! L'evangile a passé!"
- "On ne part pas. Reprenons les chemins d'ici."
- "La dernière innocence et la dernière timidité. C'est dit. Ne pas porter au monde mes dégoûts et mês trahisons."
- "À qui me louer? Quelle bête faut-il adorer? Quelle sainte image attaque-t-on? Quels coeurs briserai-je? Quel mensonge dois-je tenir? - Dans quel sang marcher?"
- "Ah! je suis tellement délaissé que j'offre à n'importe quelle divine image des élans vers la perfection."
- "Je voyais avec son idée le ciel bleu et le travail fleuri de la compagne; je flairais sa fatalité dans les villes. Il avait plus de force qu'un saint, plus de bon sens qu'un voyageur - et lui, lui seul! pour térmoin de sa gloire et de sa raison."
- "Faiblesse ou force: te voilà, c'est la force. Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre."
jan 5 2012 ∞
jan 19 2012 +